Mini Guide De Survie Linux

[Garbit]

Voilà, tout d'abord bonjour à tous, il est temps de faire quelquechose qui va être utile, j'ai nommé...

Le Mini Guide De Survie Linux.

Je sais pas trop quelle tournure ça va prendre, ça risque d'être édité et réedité (y compris pendant que vous lisez le message), mais bon ce message est le vôtre.

Il y aura surement des "je sais pas trop", à vous de corriger, j'essaierai de mettre des XXX à cet endroit.

Je compte faire comme ça pour l'instant : quelques notions, puis des commandes qui peuvent servir. Je sais vraiment pas ou ca va nous mener

Si vous sentez que ça s'étale, vous me le dites et j'édite (oh la rime).

Notions

Kernel (ou noyau)

Ce "programme" est tout simplement le coeur de votre système : il gère tout, il est au courant de tout, et il peut (presque) tout. Paradoxalement, c'est rarement de lui que viennent les problèmes, et on y touche très rarement.

(XXX : c'est quoi un kernel en fait ? un programme ?)

Arborescence

Linux utilise une arborescence très différente de celle qu'on retrouve sous windows. Vous êtes surement habitué à voir vos programmes dans c:\program files, windows installé dans c:\windows, ou c: désigne tout simplement votre premier disque dur... oubliez

La plupart des distributions respectent plus ou moins FHS, File Hierarchisation Standard. Tout en haut de l'échelle, vous avez "/", la racine, et une dizaines de sous-repertoires comme :

/usr

/home

/bin

/sbin

/etc

/opt

/var

/tmp

/dev

/proc

(XXX : définir précisement à quoi sert chacun)

Swap

Comme le veut le bon dicton, "on a jamais assez de RAM", et c'est là qu'intervient le swap. Sur beaucoup de systèmes linux (et c'est aussi le cas sur xbox), on a une partition de swap qui agit comme de la RAM, en moins rapide. C'est l'équivalent de la mémoire virtuelle sous windows (win386.swp)

(XXX : différences entre fichier et partition de swap, méthode pour calculer la taille de swap nécessaire)

Fichier caché

Sous windows, on peut "cacher" un fichier en activant un attribut dans ses options (ou faire attrib +h sous DOS). Sous linux, on fait un fichier caché en faisant commencer son nom par un point, par exemple "test" n'est pas caché, mais ".test" l'est.

Droits Unix

Unix et ses clones (Linux, Bsd...) ont une superbe gestion des droits, à savoir qui a le droit d'écrire ou de lire tel ou tel fichier. Cela se note avec des lettres.

Pour les fichiers :

r : droit d'écriture (Read)

w : droit d'écriture (Write), donc modification ou suppression

x : droit d'exécution (eXecute)

(XXX : pour les scripts et les executables seulement ?)

(XXX : et les répertoires alors ?)

Ensuite on rassemble tout ça dans une ligne de 10 signes. Le premier signe dit si "l'objet" est un répertoire ("d") ou un fichier ("-"). Ensuite, trois signes pour les droits du propriétaire du fichier, trois signes pour les droits des utilisateurs du même groupe que le propriétaire, puis trois signes pour les droits des autres.

Par exemple un fichier sur lequel le proprio a tous les droits, les gars de son groupe peuvent juste lire et exécuter, et les autres, rien, on notera :

-rwx-wx---

On peut voir ça sur le plan numérique également. On ne considère pas le premier signe, on a donc "rwx-wx---". En mettant des 1 quand il y a le droit et un 0 quand il n'y en a pas on obtient "111011000". On convertit ensuite en octal, et on trouve 730. Ce nombre correspond aux droits du fichier.

(XXX : la conversion en octal, le sticky bit, le bit uid et le bit gid)

Utilisateur

J'imagine que vous savez ce que c'est

Chaque utilisateur a son propre mot de passe et son propre répertoire personnel, noté "~". C'est un raccourci, par exemple pour l'utilisateur robert, "~" désigne /home/robert. Seule (?) exception à la règle, le "~" de root est /root.

Chaque utilisateur a un numéro, qu'on appelle UID (User ID).

Logger, délogger, login, logout, logon, logoff, log

Grande famille

Logger, se (au présent : je me logge, tu te logges, il/elle/on se logge, nous nous loggons, vous vous loggez, ils/elles se loggent) = to log in = to log on, c'est à dire s'identifier à la machine, déclarer son nom d'utilsateur et son mot de passe quoi.

Au contraire, se délogger (au futur : je me déloggerai, tu te déloggeras, il se déloggera, nous nous déloggerons, vous vous déloggerez, ils se déloggeront) = to log out=to log off (?), c'est se déconnecter de la machine.

Quand on parle d'un login, on parle du nom d'utilisateur (username).

Enfin, un log, c'est un terme assez générique pour désigner un fichier dans lequel est enregistré au fur et à mesure du fonctionnement de quelque chose des informations diverses Des archives quoi.

Root

C'est THE superutilisateur. Môssieur root a tous les pouvoirs, il fait ce qu'il lui plait et a tous les droits...en résumé c'est ça. Dans la pratique, il ne sert qu'à faire certaines manips qu'on ne peut pas faire sans lui. "Si on sait pas ce qu'on fait, vaut mieux pas se logger en root.", ça c'est un bon dicton

processus

pid

initrd

X, X font server, X11, X11R6

groupe

uid

gid

root

shell

ssh

montage

Modifié 19 août 2004 par Garbit

[Invité nikko]

Chapeau pour la partie technique.Quel chemin il me reste a parcourir . jais hate d en voir plus. Modifié 19 août 2004 par nikko

[bdpxbox]

bravo c'est cool

juste si tu pouvais mettre la définition une application....

car je vois que beaucoup de personne cherche coment fait-on des applications....mais faut savoir que chaque logicil a sa propre application

++

[Garbit]

Merci à vous deux, je referai un gros edit dans la journée de demain, j'essaierai d'organiser un peu plus ça (ça part en vrille là)

[hobby16]

Des tutos linux, excuse moi de casser l'ambiance, il y en a déjà

T'as pas un mini lexique des termes xbox hack?

Genre: TSSOP, Mods, Xecuter, Flash, hotswap...?

Je sais que j'ai galéré au début avec ces messieurs qui t'expliquent doctement :

pour faire un hotswap, tu prends sur IRC un xecuter, tu le signe avec habibi, tu flashes avec raincoat, et puis voilà, c'est tout con! Et n'oublie pas d'avoir ton dd délocké

J'exagère à peine.

Je crois que ce genre de lexique, ça a traîné, mais si c'est bien fait, je veux bien contribuer à qq rubrique, genre hotswap.

[nick_]

ce genre de lexique a etaiit fait mais le projet est tombe a l'eau faute de questions de noob.

en effet on attendait que les noob posent des questions pour donner les defs.

il doit encore y avoir des restes dans la section debutant.

[bdpxbox]

fflf a fait un post la dessus....

deplus un lexic des definitions linux serrait pas mal....donc fauit voir si on ne peux pas transformer ce post pour sa quoi!!

[Garbit]

Ouais, par "notions" c'est ce que je voulais dire, mais j'ai l'impression que ça part trop en sucette, je suis pas trop motivé quoi :-/ demain, ptet

[bdpxbox]

pour que ce post ne part pas a l'ouest..... :lol:

voila les équivalences MS-DOS/LINUX

*dir /w : ls

==>dir fonctionne aussi le plus souvent !

*dir : ls -l

L'option -a sert à voir les fichiers cachés (fichiers dont le nom commence par un point).

*copy : cp

==>pour copier

*del : rm

pour supprimer

*move : mv

pour deplacer

*ren : mv

==>pour renommer

Il est impossible de renommer plusieurs fichiers : mv *.doc *.txt est par exemple impossible --certain programme peuvent le faire...( à demander pour plus d'info)

*xcopy : cp -r

==>c'est une copi physique(ex de diskette a diskette)

*cls : clear

==>c'est pour effacer tout ce qu'il ya d'ecrit sur l'ecran

*cd : cd

==> Il faut aussi toujours mettre un espace après cd, on tapera donc cd .., et non cd..

*md, rd : mkdir, rmdir

Notez que sous MS-DOS, chdir, mkdir et rmdir marchent aussi.

*deltree : rm -r

==>

*pkzip,pkunzip : zip,unzip

==>Les options peuvent varier, lancez sans argument pour les consulter

*nc : mc

==>Midnight Commander est un clone de Norton Commander, très puissant et simple...

*defrag

==>Cette commande est inutile sous Linux, car le système de fichiers est assez performant pour s'en passer

QUELQUE Commande:

AUTOEXEC.BAT

==>Son quasi-équivalent sous Linux est /etc/profile.

Le chemin est mis en tapant : PATH = rep1:rep2:...:$PATH ($PATH sert à reprendre le chemin qui pourrait déjà exister) puis : export PATH (pour rendre la variable PATH accessible en dehors du fichier profile).

==>Le prompt est mis dans les variables PS1 et PS2, qu'il faut là encore exporter. Le standard est : PS1='\h:\w\$ ', et PS2='>'

==>La programmation de scripts (fichiers batch du MS-DOS) est beaucoup plus évoluée. Si vous voulez vous lancer dans la programmation de scripts, consultez une documentation plus complète, à commencer par ce qu'on peut consulter en ligne en tapant man bash .

CONFIG.SYS

Son équivalent sous Linux est constitué par l'ensemble des fichiers du répertoire /etc/rc.d/ sur la distribution Slackware, ou bien /etc/init.d et /etc/rc* sur RedHat ou Debian. Les débutants ne devraient pas modifier ce fichiers, à moins d'y être invités expréssement par un fichier décrivant les étapes d'installation d'un programme.

voilla c'est que je connais vite fait mais je vais approfondire...

Modifié 22 août 2004 par bdpxbox

[Garbit]

Merci pour le soutien

Il est impossible de renommer plusieurs fichiers : mv *.doc *.txt est par exemple impossible --certain programme peuvent le faire...( à demander pour plus d'info)

Ca me fait penser à la syntaxe for...in...do...done :

Par exemple si vous voulez faire un backup de tous les fichiers "*.rc", en "*.rc.d", vous ferez :

for $i in (*.rc) do \

mv $i $i.backup \

done

Petite explication : la variable $i prend tour à tour toutes les valeurs des élements de (*.rc) dans la boucle do...done.

Pour les " \ ", c'est quand on ne veut pas faire des lignes de 200 caractères (ce qui est illisible), on tape un \ suivi de entrée et on peut continuer la suite de la commande.

Il y a une astuce aussi, quand on ne veut pas taper deux termes très proches, par exemple "abcdef abcdeg", on tapera "abcde{f,g}". Cela marche même pour "abcd abcde" que l'on écrira "abcd{,e}" (ce sont des accolades)

Ainsi le petit "script" d'au dessus pourra s'écrire.

for $i in (*.rc) do \

mv $i{,backup}

done

Bien sûr entre les accolades on peut mettre plus que deux termes.

Maintenant notre charmante hotesse va vous présenter des petits tips :

Comment avoir de l'aide ?

3 techniques :

Pour une aide sommaire, purement syntaxique, il suffit de taper "commande --help". Si vous voulez consulter le MANuel de la commande, vous pouvez taper "man commande". Enfin, la dernière technique est le Texinfo, à savoir de taper "info commande". Ensuite on navigue avec les flèches du clavier.

Sous X, on peut taper dans un navigateur "man:commande" qui affichera (en html ?) le manpage en question.

Ca défile trop vite, j'ai pas eu le temps de voir le résultat de ma commande !!!

Pour ça il faut faire un "tube" ("pipe" en anglais, prononcer "païpe" pour éviter toute ambigüité...) vers la commande "more".

Un pipe ça consiste à rediriger la sortie d'une commande vers une autre. Cela se note :

commande1 | commande2

(barre verticale : alt-gr + 6

Si vous avez un "ls -l" qui prend trop de place, faites "ls -l | more". Ensuite il suffit de taper entrer pour avancer dans la sortie de la commande.

Si vous voulez pouvoir reculer ou avancer, il suffit de remplacer "more" par "less".

Petite astuce (qui n'en est pas une) : more et less permettent d'afficher des fichiers texte, la syntaxe est : "more nomdufichier" (ou less, bien sur...) Quand on y a gouté on ne peut plus s'en passer !

C'est quoi "foo" ? j'ai pas de foo moi !!!

Ca c'est une particularité du monde du logiciel libre. Très souvent on remplace "fichier1" et fichier2" par "foo" et "bar"...

Par exemple dans les manpages, vous pourrez voir la syntaxe de bzcat comme : (c'est un exemple, j'ai pas vérifié )

bzcat foo.bz2

Décompresse foo.bz2 vers la sortie standard.

Donc ne cherchez pas de foo.bz2...

Ce qui est "fou" (c'est le cas de le dire...ah la bonne blague), c'est que cette "habitude" est couverte par la RFC 3092...

Voilà en attendant de finir les notions/définitions ça peut ptet servir...

[bdpxbox]

terrible ...

et de rien si je peux aider pk pas