Correction Bac 2006


yeye
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Salut à tous,

je viens de passer une épreuve du bac (le francais, et oué jsuis en première) comme bon nombre d'entre nous je pense.

Je voulais regarder les corrections pour avoir une idée de ce que j'avais fait mais là, j'arrive sur un site payant, apparement tout est payant!!! Je trouve cela vraiment scandaleux.

Maintenant je voudrais savoir s'il y en a qui ont payé et si oui, peuvent ils mettre les corrections qu'ils ont eu afin de partager avec tout le monde...

Merci à tout ceux qui m'aideront mais vous pouvez mettre toutes les corrections de toutes les matières car il y en a aussi qui sont en terminal :ok:

A+ et merci d'avance <_<

Eric

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ta qua attendre

sa sera gratuit en plus le genre de site qui soit disant te donne les resultats avant et qui sont payant c'est de la connerie car un pote a payer

et le jour que les resultats etait affiché a l'ecole ,le site lui a envoyer un sms

en effet c'est scandaleux

Modifié par nounours59330
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Nan mais jm'en fous des résultats moi c'est juste pour avoir une idée de ce que j'ai écrit.

Ca je pense qu'effectivement si tu paies il te le donne!

Mais sinon pour attendre, je pense que la correction sera donnée après les résultats officiels donc cela ne m'aidera pas à estimer ma note(mais plutôt à comprendre où sont mes erreurs lol)

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l'argumentation pour les S

Un texte de Daudat que j'avais jamais lu (c'est vrai je lis pas beaucoup lol) et il fallait détacher la morale du texte.

Tenez voici le texte pour Dredik et sa bande :ok: :

La Légende de l'Homme à la Cervelle d'Or

A la dame qui demande des histoires gaies.

En lisant votre lettre, madame, j'ai eu comme un remords. Je m'en suis voulu de la couleur un

peu trop demi-deuil de mes historiettes, et je m'étais promis de vous offrir aujourd'hui quelque

chose de joyeux, de follement joyeux.

Pourquoi serais-je triste, après tout ? Je vis à mille lieues des brouillards parisiens, sur une

5 colline lumineuse, dans le pays des tambourins et du vin muscat. Autour de chez moi tout n'est que

soleil et musique ; j'ai des orchestres de culs-blancs(1), des orphéons(2) de mésanges ; le matin, les

courlis(3) qui font "Coureli ! coureli !", à midi, les cigales, puis les pâtres qui jouent du fifre(4), et les

belles filles brunes qu'on entend rire dans les vignes... En vérité, l'endroit est mal choisi pour

broyer du noir ; je devrais plutôt expédier aux dames des poèmes couleur de rose et des pleins

10 paniers de contes galants.

Eh bien, non ! Je suis encore trop près de Paris. Tous les jours, jusque dans mes pins, il

m'envoie les éclaboussures de ses tristesses... A l'heure même où j'écris ces lignes, je viens

d'apprendre la mort misérable du pauvre Charles Barbara(5) ; et mon moulin en est tout en deuil.

Adieu les courlis et les cigales ! Je n'ai plus le cœur à rien de gai... Voilà pourquoi, madame, au

15 lieu du joli conte badin(6) que je m'étais promis de vous faire, vous n'aurez encore aujourd'hui

qu'une légende mélancolique.

Il était une fois un homme qui avait une cervelle d'or ; oui, madame, une cervelle toute

en or. Lorsqu'il vint au monde, les médecins pensaient que cet enfant ne vivrait pas, tant sa tête

était lourde et son crâne démesuré. Il vécut cependant et grandit au soleil comme un beau plant

20 d'olivier ; seulement sa grosse tête l'entraînait toujours, et c'était pitié de le voir se cogner à tous

les meubles en marchant... Il tombait souvent. Un jour, il roula du haut d'un perron et vint donner

du front contre un degré(7) de marbre où son crâne sonna comme un lingot. On le crut mort, mais en

le relevant, on ne lui trouva qu'une légère blessure, avec deux ou trois gouttelettes d'or caillées

dans ses cheveux blonds. C'est ainsi que les parents apprirent que l'enfant avait une cervelle en or.

25 La chose fut tenue secrète ; le pauvre petit lui-même ne se douta de rien. De temps en temps, il

demandait pourquoi on ne le laissait plus courir devant la porte avec les garçonnets de la rue.

- On vous volerait, mon beau trésor ! lui répondait sa mère...

Alors le petit avait grand'peur d'être volé ; il retournait jouer tout seul, sans rien dire, et se

trimballait(8) lourdement d'une salle à l'autre...

30 A dix-huit ans seulement, ses parents lui révélèrent le don monstrueux qu'il tenait du

destin : et, comme ils l'avaient élevé et nourri jusque-là, ils lui demandèrent en retour un peu de

son or. L'enfant n'hésita pas ; sur l'heure même, - comment ? par quels moyens ? la légende ne l'a

pas dit, - il s'arracha du crâne un morceau d'or massif, un morceau gros comme une noix, qu'il jeta

fièrement sur les genoux de sa mère... Puis, tout ébloui des richesses qu'il portait dans la tête, fou

35 de désirs, ivre de sa puissance, il quitta la maison paternelle et s'en alla par le monde en gaspillant

son trésor.

Du train dont il menait sa vie, royalement, et semant l'or sans compter, on aurait dit que sa

cervelle était inépuisable... Elle s'épuisait cependant, et à mesure on pouvait voir les yeux

s'éteindre, la joue devenir plus creuse. Un jour enfin, au matin d'une débauche folle, le

40 malheureux, resté seul parmi les débris du festin et les lustres qui pâlissaient s'épouvanta de

l'énorme brèche qu'il avait déjà faite à son lingot : il était temps de s'arrêter.

Dès lors, ce fût une existence nouvelle. L'homme à la cervelle d'or s'en alla vivre à l'écart, du

travail de ses mains, soupçonneux et craintif comme un avare, fuyant les tentations, tachant

d'oublier lui-même ces fatales richesses auxquelles il ne voulait plus toucher... Par malheur, un

45 ami l'avait suivi dans sa solitude, et cet ami connaissait son secret.

Une nuit, le pauvre homme fut réveillé en sursaut par une douleur à la tête, une effroyable

douleur ; il se dressa éperdu, et vit, dans un rayon de lune, l'ami qui fuyait en cachant quelque

chose sous son manteau...

Encore un peu de cervelle qu'on lui emportait !...

50 A quelque temps de là, l'homme à la cervelle d'or devint amoureux, et cette fois tout fut fini...

Il aimait du meilleur de son âme une petite femme blonde, qui l'aimait bien aussi, mais qui

préférait encore les pompons, les plumes blanches et les jolis glands mordorés(9) battant le long des

bottines.

Entre les mains de cette mignonne créature, - moitié oiseau, moitié poupée, - les piécettes d'or

55 fondaient que c'était un plaisir. Elle avait tous les caprices ; et lui ne savait jamais dire non ;

même, de peur de la peiner, il lui cacha jusqu'au bout le triste secret de sa fortune.

- Nous sommes donc bien riches ? disait-elle.

Le pauvre homme lui répondait :

- Oh ! oui... bien riches !

60 Et il souriait avec amour au petit oiseau bleu qui lui mangeait le crâne innocemment.

Quelquefois cependant la peur le prenait, il avait des envies d'être avare ; mais alors la petite

femme venait vers lui en sautillant, et lui disait :

- Mon mari, qui êtes si riche ! Achetez-moi quelque chose de bien cher...

Et il lui achetait quelque chose de bien cher.

65 Cela dura ainsi pendant deux ans ; puis, un matin, la petite femme mourut, sans qu'on sût

pourquoi, comme un oiseau... Le trésor touchait à sa fin ; avec ce qui lui restait, le veuf fit faire à

sa chère morte un bel enterrement. Cloches à toute volée, lourds carrosses tendus de noir, chevaux

empanachés, larmes d'argent dans le velours, rien ne lui parut trop beau. Que lui importait son or

maintenant ?... Il en donna pour l'église, pour les porteurs, pour les revendeuses d'immortelles(10) ;

70 il en donna partout, sans marchander... Aussi, en sortant du cimetière, il ne lui restait presque plus

rien de cette cervelle merveilleuse, à peine quelques parcelles aux parois du crâne.

Alors on le vit s'en aller dans les rues, l'air égaré, les mains en avant, trébuchant comme un

homme ivre. Le soir, à l'heure où les bazars s'illuminent, il s'arrêta devant une large vitrine dans

laquelle tout un fouillis d'étoffes et de parures reluisait aux lumières, et resta là longtemps à

75 regarder deux bottines de satin bleu bordées de duvet de cygne. "Je sais quelqu'un à qui ces

bottines feraient bien plaisir ", se disait-il en souriant ; et, ne se souvenant déjà plus que la petite

femme était morte, il entra pour les acheter.

Du fond de son arrière-boutique, la marchande entendit un grand cri ; elle accourut et recula de

peur en voyant un homme debout, qui s'accotait au comptoir et la regardait douloureusement d'un

80 air hébété. Il tenait d'une main les bottines bleues à bordure de cygne, et présentait l'autre main

toute sanglante, avec des raclures d'or au bout des ongles.

Telle est, madame, la légende de l'homme à la cervelle d'or.

Malgré ses airs de conte fantastique, cette légende est vraie d'un bout à l'autre... Il y a par le

monde de pauvres gens qui sont condamnés à vivre de leur cerveau et paient en bel or fin, avec

85 leur moelle et leur substance, les moindres choses de la vie. C'est pour eux une douleur de chaque

jour ; et puis, quand ils sont las de souffrir...

(1) culs-blancs : oiseaux

(2) orphéons : instruments de musique

(3) courlis : oiseaux dont la taille varie de celle du pigeon à celle du corbeau

(4) fifre : petite flûte en bois au son aigu et perçant

(5) Charles Barbara : auteur de romans et de contes sombres et fantastiques, il collabora aux mêmes journaux qu'Alphonse Daudet. II se suicida après la mort de sa femme.

(6) conte badin : récit gai et léger

(7) degré de marbre : marche d'un escalier

(8) trimballait : argot pour se déplacer.

(9) mordorés : d'un brun chaud aux reflets dorés

(10) immortelles : fleurs jaunes souvent employées dans la confection des couronnes funéraires

Ecriture d'invention (16 points)

A la réception de ce texte, "la dame qui demande des histoires gaies" décide de répondre à Alphonse Daudet. Dans sa lettre, elle évoque les émotions et développe les réflexions que cette histoire lui a inspirées.

Et voilà le sujet à la fin,

allez bon amusement à ceux qui voudrait le faire mais jvoudrais en fait avoir vos avis sur la morale du texte, pour ceux qui l'ont lu.

@+

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Cétait pour rire :0

Le bac L c'est du passé désolé, c'est pas moi qu'il faut remetre en cause mais le systeme scolaire qui fait que les 3/4 des choses que l'on aprend a "l'ecole", finisse dans les oubliettes de notre cerveau...

Encore désolé pour le faux espoir :P .

@+

Modifié par Dredik
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salut

comme toi yeye moi aussi j'ai ce sujet mardi matin matin mais moi je n'est pas choisi le sujet d'invention mais le commentaire.

par contre pour la morale j'ai dit que Daudet disait que l'argent ne faisait pas le bonheur et qu'il dénonàait aussi la société qui est basée sur la richesse monetaire des personnes et non leur richesses interieure ( je ne sais pas ce qui m'ait arriver mais pour une fois j'ai mit une "belle" phrase ^^)

je trouve moi aussi scandaleux que les correction soit payantes...ils nous reste plus qu'a attendre le 6 juillet...

++

Modifié par B1Btouch
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Ouais ca ca pourrait être intéréssant. Mais la question et qui imprime les sujets ou qui sait où vont tomber les sujets?

Pour B1Btouch, je dépends de nice moi et j'ai eu le même sjet que toi. Et c'est vrai par contre il y a un sujet par section (S=ES/L/Technologie)

Quelqu'un d'autre qui a eu un sujet différent?

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Stt philo

l'interet de l'histoire,est-ce d'abord de lutter contre l'oubli.............

Personne aurai deja les sujets des autres épreuves :fouf:

:huh: oulala je sent que je vais galerer en philo moi l'anner prochaine ggne

c'est combien deja le coef de la philo en S ??

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ok merci

donc sa va sa ne sera pasc capital pour moi meme si sa peut permettre de me rapporter des points, mais a comparer des math coef ou la physique et l'svt coef 6 chacun sa ne sera pas mes resultat en philo que je priviligerait ;)

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Stt philo

l'interet de l'histoire,est-ce d'abord de lutter contre l'oubli.............

Personne aurai deja les sujets des autres épreuves :fouf:

Lut,

J'ai pris le 1 " quel besoin avons nous de chercher la vérité"...

Pour le reste j'ai passer l'oral d'anglais, mon point faible :D , ensuite l'espagnol mon autre point faible :wacko: Et l'histoire mon point fort, par contre pour les STT faut tout déchirer en Commerce et 2co droit c'est surtout sa, n'oubliez pas que l'année prochaine plus de STT donc c'est soit on a le bac et on est tranquille soit on a pas le bac et la les ennui commence, car le redoublement semble difficile... ;)

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Lut,

En philo tu peut tout dire il suffit juste d'argumenter au maximum donc ne tinquiète pas :)

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Lut,

En philo tu peut tout dire il suffit juste d'argumenter au maximum donc ne tinquiète pas

Enfin, ça c'est la théorie. Car les profs de philo sont plutôt des gens de gauche et mon expérience m'a montré que souvent ils notaient aussi en fonction de leur propre opinion. Et je ne pense pas qu'ils apprécieraient que quelqu'un leur démontre que l'argent fasse le bonheur, car ça serait franchement contraire à leur morale...

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