Explication Pourquoi Microsoft Banni En Ce Moment Les Xbox 360 Modifié


clapolice69005
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Bonsoir , j'ai trouvé un article interréssant que je vous partage..

Microsoft bannit, Sony sourit

Au moment où Microsoft resserre l'étau autour des flasheurs, modders et autres téléchargeurs illégaux, Sony doit se frotter les mains de ne pas avoir à investir temps, argent, et communication négative dans ce qui est le gros point noir de sa concurrente.

C'est certain : la grande campagne anti-piratage lancée par Microsoft pour la Xbox 360 n'est pas un hasard. La perte sèche de revenus pour les éditeurs concernés a dû être soulignée dans les accords de partenariat qui lient un constructeur et un éditeur.

Des pertes importantes pour les éditeurs

Non seulement la Xbox 360 bénéficie d'un parc installé plus important que la PS3, mais en plus les jeux concernés par le piratage sont en proportion ceux susceptibles d'être les plus belles réussites commerciales. En gros, plus l'éditeur est important, plus ses pertes potentielles sont conséquentes.

La blogosphère et les observateurs se sont étonnés à l'époque du montant du chèque de Microsoft à Rockstar pour obtenir l'exclusivité - dont on ne sait toujours pas si elle est permanente ou temporaire - de deux épisodes de contenu téléchargeable pour GTA IV. 50 millions de dollars pour les deux, c'est une somme qui peut laisser penser que le deal entre les deux géants de l'industrie couvre une partie des pertes potentielles liées au piratage de la console.

Par ailleurs, il faut aujourd'hui sortir plus millions - voire dizaines de millions - de dollars pour développer un jeu. Les coûts de développement ont explosé sur cette génération de consoles et tous les studios doivent amortir jusqu'au dernier dollar investi. Si les gros studios risquent des pertes importantes en valeur absolue, ce sont les petits et moyens studios qui risquent le plus gros avec des pertes bien plus lourdes en proportion de leur chiffre d'affaires.

Microsoft n'y arrive pas, Activision prend les choses en main

Le piratage de la Xbox 360 a pris de telles proportions qu'il faut s'y attaquer avant qu'il ne devienne un fléau pour l'industrie. Car il reste un problème de taille : même le tout dernier système de protection développé par Microsoft a été cracké en moins d'une semaine. Le jeu "protégé" par ce nouveau processus de verrouillage s'est ainsi retrouvé sous forme d'ISO en peer-to-peer quelques jours après sa mise en marché.

Pire encore : même l'ogre Call Of Duty Modern Warfare 2 a été piraté deux semaines avant sa sortie, créant la panique chez Activision qui a dû recourir elle-même à une firme privée d'investigation pour faire écrouer un pirate qui cherchait à vendre des copies illégales du jeu pour Xbox 360.

Activision, devenu numéro 1 mondial de l'édition de jeux vidéos, a dû mettre faire monter la pression chez Microsoft. Son patron, Bobby Kotick, a déjà menacé publiquement Sony de ne plus développer sur PS3 sans baisse de prix de celle ci. Hasard ou pas, deux mois plus tard Sony baissait de 100 euros le prix de la PS3. Et on imagine mal le PDG d'Activision faire comme si il n'avait pas connaissance des pertes financières engendrées par le piratage sur Xbox 360.

Enfin, le rapport de force n'est plus tout à fait le même qu'aux débuts de la Xbox360. Entre temps, la Wii et la PS3 ont été commercialisées et le poids occupé par Microsoft dans cette génération de console n'est plus aussi important qu'avant. Et peut-être que les éditeurs en profitent pour donner leurs conditions au fabricant américain.

Le silence des éditeurs sur la question du piratage

Mais curieusement, aucun studio d'édition ne s'exprime publiquement sur cette question du piratage. Mettraient-ils en péril leurs relations avec Microsoft en cas d'attaque sur la question du hacking ? Ont-ils reçu une consigne de retenue ? Une compensation financière ?

Dans une industrie qui pourrait peser plus de 50 milliards de dollars à l'horizon 2011 et un accès au fichiers illégaux toujours plus facile, la question ne peut être ignorée.

Microsoft lance la traque

Ainsi, faute d'avoir pu implanter un système de sécurité efficace pour sa Xbox 360, Microsoft a déclaré la guerre aux pirates par mouchard interposé. La firme récupère les logs sur le Xbox Live pour déterminer les fautifs, et punir leur console radicalement.

Les mesures prises à l'encontre des fraudeurs avérés sont :

- le Xbox Live devient inaccessible

- il n'est plus possible d'installer des jeux sur le disque dur

- le Windows Media Center ne peut plus être utilisé

- les Achievements obtenus par des backups corrompent le profil de l'utilisateur

Toute cette communication, voulue ou non, autour du piratage et de la lutte du fabricant montre un message fort : après des années d'imupunité, l'étau se resserre autour des pirates.

Du côté de Sony, un mal pour un bien : la PSP

Du côté de Sony, c'est certainement la satisfaction. Spécialiste du nouveau format voué à l'échec commercial (Betamax, UMD, MiniDisc...), elle a installé un firmware très particulier dans sa PS3 et a surtout une expérience que n'a pas eu Microsoft : la PSP.

Le piratage fait des ravages auprès de la PSP, mais Sony a retenu la leçon pour la PS3. Et pas qu'un peu : des centaines de hackeurs ont essayé de s'attaquer au système d'exploitation de la Playstation 3, et tous s'y sont cassé les dents. Tout juste quelques émulateurs sans grand intérêt ont émergé, laissant une lueur d'espoir pourtant sans lendemain.

En dehors de quelques effets d'annonce qui s'avèrent systématiquement être des fakes, plus personne n'attend un crackage de la PS3. Et Sony peut signer un contrat de confiance avec ses éditeurs : chaque jeu joué sera un jeu vendu avec sa propriété intellectuelle.

Comme toute industrie, l'industrie du jeu vidéo est une affaire de gros sous. Le passage de Microsoft à la vitesse supérieure dans la lutte anti-piratage montre que le piratage de la Xbox n'est plus un folklore, mais prend des proportions importantes. Et pendant ce temps, Sony peut se permettre d'aller voir les éditeurs en toute confiance.

Mais l'industrie du gaming tient sur ses trois fondations sans lesquelles l'édifice pourrait s'écrouler : Wii, Xbox360, PS3. Et si l'un des trois acteurs se retrouve en difficulté, c'est l'industrie toute entière qui le sera. Pour cette raison, nous ne pouvons que souhaiter que cette problématique trouve enfin une solution.

source : http://www.ultimateps3.fr/news-ps3-3763-mi...ony-sourit.html

@+

Modifié par clapolice69005
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mais ouai, ca ne changera rien aux ventes de PSP :P je pense plutôt que ca va faire beaucoup de xbox vendue

mais merci pour l'article

vu la rancœur de certain je ne suis pas si sur, puis mine de rien la possibilité de flashage été un sacré argument de vente

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un peu bcp partie prenant cet article.

"elle a installé un firmware très particulier dans sa PS3 et a surtout une expérience que n'a pas eu Microsoft : la PSP."

C'est sur que MS n'a jamais vu sa xbox piraté.

Et faut arreter, le % de console piraté chez MS ne doit pas dépasser les 5%

Sur ces 5% combien aurait une console s'il n'y avait aucunes consoles piratable ?

Sur 100 jeux piraté, combien les mecs en aurait vraiment acheter ?

bref, j'ai l'impression de lire la meme chose que les majors de la musique.

Ce Cd a été telecharger 100 000 fois, sa fait onc 100 000 ventes en moins.

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